L'accouchement

Rien ne préoccupe plus la future maman dans les dernières semaines de grossesse que cet événement. Aussi belle que soit la grossesse et aussi grande que soit la joie d'attendre un bébé, elle se termine généralement dans la douleur. Et cela devient de plus en plus clair pour chaque femme. Il n’y a sans doute aucune femme qui ne ressente pas une certaine appréhension en pensant à l’accouchement. Comment seront les contractions ? Vais-je reconnaître à temps le début du travail ? Et si la poche des eaux se rompait à la caisse du supermarché ? Des phrases comme : « tant de femmes l’ont vécu, tu y arriveras aussi ! » ne réconfortent guère. Des informations détaillées, en revanche, peuvent aider. Nous vous proposons ici des informations sur : le lieu d’accouchement, le déroulement, les méthodes, les interventions médicales, la césarienne, la naissance prématurée, les futurs pères et la valise pour la maternité.

Le lieu d’accouchement

Le choix du lieu de naissance dépend de vos préférences personnelles et des besoins médicaux. Discutez de votre souhait avec votre gynécologue, qui pourra vous dire si ce souhait est réalisable ou si certaines complications excluent une méthode particulière.

La clinique

La plupart des enfants naissent aujourd’hui à l’hôpital, dans une salle d’accouchement. D’un point de vue médical, la clinique est le lieu le plus sûr, car du matériel, du personnel et des spécialistes (pédiatre, par ex.) sont disponibles en cas d’urgence. De nombreuses cliniques proposent également des accouchements « naturels » ou « doux ». L’accouchement naturel permet à la femme de choisir sa position et n’implique pas d’intervention médicale en l’absence de complications. Un accouchement doux peut être, par exemple, une naissance dans l’eau. Renseignez-vous à l’avance sur les méthodes et équipements proposés. Inconvénients : ambiance parfois stressante, personnel changeant. Assistez aux réunions d’information proposées par les cliniques !

Outre l’hospitalisation classique, beaucoup proposent aussi des accouchements ambulatoires : vous pouvez quitter la clinique le jour même si tout va bien pour vous et votre bébé. Il est alors essentiel de pouvoir vous reposer chez vous et de bénéficier de la visite quotidienne d’une sage-femme pendant au moins 10 jours.

L’accouchement à domicile

Donner naissance chez soi est un moment très intime. Cela suppose un suivi rigoureux pendant la grossesse, un déroulement normal et une mère/bébé en parfaite santé. Les futurs parents assument ici l’entière responsabilité. Il est crucial de choisir une sage-femme expérimentée. En cas de complications, une hospitalisation peut devenir nécessaire.

La maison de naissance

Apparues dans les années 1990, les maisons de naissance sont gérées par des sages-femmes libérales. Elles offrent un suivi continu pendant la grossesse, l’accouchement et le post-partum. Généralement, l’accouchement est ambulatoire, parfois prolongé. On y favorise les naissances naturelles sans intervention médicale, avec souvent des alternatives en cas de complications.

Déroulement de l'accouchement

L’accouchement comporte trois phases :

1. Phase de dilatation (6 à 12 heures pour un premier bébé) : ouverture du col jusqu’à 10 cm.

2. Phase d’expulsion (1 à 1,5 heure) : le bébé descend dans le canal de naissance.

3. Délivrance : expulsion du placenta (jusqu’à 30 minutes).

Des positions adaptées peuvent soulager les douleurs. La sage-femme saura vous conseiller selon la phase.

Les méthodes

Vous pouvez accoucher allongée ou assise. Le lit d’accouchement est ajustable et offre diverses positions. Le lit classique peut se transformer en chaise ou tabouret d’accouchement. En cas de complications, une anesthésie est possible sur place.

De plus en plus d’établissements proposent l’accouchement dans l’eau, avec des bénéfices sur la douleur, moins de péridurale, moins de déchirures. L’enfant ne risque rien grâce à son réflexe de plongée. Il est toutefois déconseillé en cas de grossesse à risque.

D’autres positions sont possibles : tabouret, chaise, roue Roma, ballon, mur d’escalade (sorte de barre), position à quatre pattes. Testez ce qui vous soulage le mieux.

Interventions médicales

En cas d’urgence, des instruments comme les forceps ou la ventouse peuvent être nécessaires. Ils sont utilisés lorsque le bébé est déjà engagé. Les forceps permettent une extraction rapide mais peuvent causer des blessures bénignes. La ventouse est moins invasive mais nécessite du matériel.

Un épisiotomie peut être pratiquée pour éviter une déchirure sévère du périnée. En son absence, un déchirement est possible, notamment en cas de gros bébé.

Des analgésiques peuvent être administrés. La péridurale est courante pour soulager les douleurs tout en permettant de pousser.

La césarienne

Elle peut être planifiée ou pratiquée en urgence pour des raisons médicales. Risques accrus comparé à l’accouchement naturel. Elle peut se faire sous anesthésie générale ou péridurale. On distingue les cas liés à la position du bébé, à la taille du bassin, au cordon ombilical, etc. Même si certaines mères vivent mal une césarienne imprévue, le lien avec le bébé n’en sera pas moins fort.

Naissance prématurée

Avant 37 semaines, on parle de prématurité. Dès 24 semaines, la survie est possible. Causes : poids maternel faible, utérus anormal, grossesse multiple. Le peau-à-peau (méthode kangourou) est bénéfique pour ces bébés fragiles.

Les futurs papas

De plus en plus de pères assistent à l’accouchement. Ce n’est cependant pas obligatoire – ni pour lui, ni pour elle. Il est essentiel que chacun respecte le souhait de l’autre. Pour ceux qui assistent à la naissance : vêtements confortables, boissons, encas, pas de téléphone !

Valise maternité

Préparez-la à l’avance ! Voici les indispensables :

Papiers : carte vitale, carnet de maternité, ordonnance d’hospitalisation, pièce d’identité, livret de famille ou acte de naissance, carte d’allergie

Effets personnels : nécessaire de toilette, coussinets d’allaitement, serviettes hygiéniques, 2 gants/serviettes (torse et zone intime), soutiens-gorge d’allaitement, culottes, pyjamas boutonnés, chaussettes chaudes, vêtements amples, pantoufles, peignoir, tenue de sortie confortable, musique, livres, liste de souhaits pour l’accouchement

Pour bébé : sous-vêtements, habits (pyjama, pull), bonnet, veste, chaussettes/collants selon la saison, siège auto ou landau avec couverture, éventuellement couches

Bienvenue bébé !

Plein de fierté et d’émerveillement, vous apercevez le premier clignement d’yeux de votre nouveau-né. Une sensation de picotement vous gagne le ventre. Serez-vous vraiment la mère ou le père qu’il lui faut ? Serez-vous capable d’assumer cette responsabilité à tout moment ? Pourrez-vous lui offrir l’éducation idéale que vous auriez souhaité avoir vous-même ? Autant de questions que se posent les jeunes parents avant et après la naissance. Une fois l’enfant né, la préoccupation majeure est sa santé. À la maternité, les examens et tests réalisés par le personnel médical dès les premières heures visent à rassurer les parents. Mais malgré toute l’attention portée, de nombreuses interrogations subsistent – nous allons essayer d’y répondre ici : Personne de référence – Stress – Contact physique – Perception – Communication.

Réflexes – Pleurs – Peut-on gâter un bébé ? Différents rythmes de sommeil – Bébés éveillés – Besoins individuels de sommeil. Bruits émis par votre bébé – Ronflements – Reniflements – Éternuements – Hoquets. Vernix caseosa – Peau marbrée – Bosses crâniennes – Fontanelles – Cheveux.

Relation parent-enfant L’importance de la relation parent-enfant n’a été reconnue qu’au XXe siècle. Les études ont montré qu’un enfant privé d’amour et d’une personne de référence affectueuse peut développer des troubles émotionnels et comportementaux. Nous en avons tous conscience. Pourtant, savoir comment créer un environnement plein d’amour reste une question ouverte pour beaucoup.

Vous êtes sûrement attendri·e par cette petite personne qui vient d’entrer dans votre vie. Mais l’aimez-vous déjà ? Beaucoup de parents se posent cette question. On ne peut pas toujours parler d’amour dès les premiers jours. C’est souvent plus un « coup de foudre » : votre bébé est craquant. Peu à peu, ce sentiment évolue en amour profond. Ce processus est plus rapide chez certains, plus lent chez d’autres, surtout après un accouchement non planifié par césarienne. Mais cela ne remet en rien en cause la qualité de votre amour ni vos compétences parentales.

L’essentiel pour un nourrisson est une attention affectueuse et constante, assurée par une figure stable. Car tout comme marcher ou parler, un enfant doit apprendre à aimer. Et cela n’est possible que s’il se sent aimé en retour.

Dans les situations stressantes, on oublie facilement combien un bébé a besoin d’affection. Il faut toujours avoir du temps pour une caresse, un baiser, un regard tendre. Surtout au cours des quatre premiers mois, évitez un climat familial tendu.

Beaucoup de jeunes parents croient que leur bébé ne perçoit pas son environnement. À tort. Cela les empêche parfois de vraiment interagir avec lui. Pourtant, même si le contact physique est fondamental, un nouveau-né a aussi besoin d’attention et de tendresse pendant ses phases d’éveil : le porter, le câliner, le materner.

Dès la naissance, les bébés développent une palette de perceptions sensorielles. Éveillés, ils sont vifs et attentifs. Ils réagissent aux voix, reconnaissent l’odeur de leurs parents et suivent les sons du regard. Ils naissent avec un désir de communication. À une distance de 20 à 25 cm de leur visage, les bébés peuvent voir clairement leurs parents et vivent leur « première conversation » lorsque vous leur parlez vivement à cette distance. Ils y participent en souriant, en bougeant leur bouche, en hochant la tête ou en tirant la langue. Ce sentiment d’attention et d’affection favorise dès le départ un lien intense avec les parents et stimule le plaisir de communiquer.

Comportement des nouveau-nés Après la naissance, il faudra un certain temps pour vous habituer au comportement de votre bébé. Cela vaut la peine d’observer ses réactions à différents stimuli et de vous familiariser avec certains traits de sa personnalité. Les tout-petits possèdent bien plus d’individualité qu’on ne le pense généralement. Gardez cela à l’esprit pour apprendre à connaître votre enfant.

Il est important de savoir que tous les bébés en bonne santé possèdent un certain nombre de réflexes présents dès la naissance. Ces réflexes sont des mouvements involontaires qui, à partir du quatrième mois environ, sont progressivement remplacés par des mouvements volontaires.

Vous remarquerez peut-être que votre nouveau-né réagit positivement à votre présence, en bougeant brusquement son visage et son corps. À mesure qu’il apprend à contrôler ses mouvements, ses réactions deviennent plus ciblées et moins aléatoires. Vers six semaines, il vous gratifiera d’un sourire authentique plutôt que d’une simple grimace.

Les bébés pleurent – tout le monde le sait. Les raisons les plus probables sont la fatigue, la faim, la solitude ou un inconfort – il a trop chaud ou trop froid, est mal installé ou a besoin d’une couche propre. Parfois, un bébé pleure aussi sans raison apparente.

INFORMATION IMPORTANTE : Il n’est pas conseillé de laisser un bébé pleurer tout seul – même si ce conseil est fréquemment donné. Un manque d’attention et d’affection dans les premières semaines et mois peut entraîner un développement introverti, timide et renfermé. On confond souvent « aimer » et « gâter ». À notre avis, un bébé ne peut jamais être trop « gâté » dans ses premiers temps. Ce que certains appellent « chercher l’attention », c’est en réalité apprendre à aimer et à nouer des relations humaines – l’une des compétences les plus importantes pour le développement émotionnel et psychologique futur d’un enfant.

Le sommeil des bébés – un phénomène qui met les nerfs à rude épreuve. À moins d’être très chanceux, vous connaîtrez quelques nuits blanches après le retour à la maison. Les schémas de sommeil des nouveau-nés sont très variés. Certains ne se réveillent que pour manger, d’autres sont actifs avant ou après les repas.

Il se peut que votre nouveau-né ne dorme jamais plus d’une à deux heures d’affilée jusqu’à l’âge de quatre mois. Consolez-vous en pensant qu’il apprend quelque chose de nouveau à chaque instant d’éveil – tant qu’il ne s’ennuie pas. Sur le long terme, vous serez récompensé par un enfant curieux.

Il est inutile de tenter d’imposer un rythme de sommeil strict « moyen » – car il n’existe pas de bébé moyen. Le besoin de sommeil dépend de la physiologie individuelle. La plupart des nouveau-nés s’endorment après avoir mangé. Les périodes d’éveil sont donc liées à la fréquence des repas, elle-même fonction du poids de l’enfant :

- Bébé de 2 kg : se réveille 7 à 8 fois pour être nourri

- Bébé de 3 kg : se réveille 5 à 6 fois pour être nourri

- Bébé de 4,5 kg : se réveille 4 à 5 fois pour être nourri

Si votre bébé émet des bruits étranges, ne vous inquiétez pas. La plupart sont dus à l’immaturité de ses voies respiratoires et disparaîtront avec le temps.

Si vous avez l’impression que votre bébé ronfle dans son lit, sachez que ce son est causé par la vibration du palais mou pendant la respiration, et non un véritable ronflement.

De nombreux parents pensent que leur bébé a un rhume parce qu’il renifle. Ce bruit n’indique pas un nez bouché, mais est causé par l’arête nasale plate des nourrissons. L’air doit traverser des canaux très courts et étroits, ce qui produit ce bruit. En grandissant, l’arête nasale se développe et les reniflements diminuent.

Ne soyez pas non plus inquiet si votre bébé éternue souvent. Ce n’est pas le signe d’un rhume, mais un réflexe utile. Il se déclenche lorsque le bébé ouvre les yeux face à une lumière vive et contribue à nettoyer les voies nasales.

Les nouveau-nés ont souvent le hoquet, surtout après les repas. Contrairement à ce que pensent de nombreuses mères, ce n’est que rarement un symptôme de troubles digestifs. Il est plutôt dû à un manque de contrôle du diaphragme – le muscle qui sépare le thorax de l’abdomen. Le hoquet devient plus rare à mesure que les nerfs contrôlant le diaphragme mûrissent.

Chaque jour un miracle – le développement de bébé

Rien n’est plus passionnant que de voir un bébé évoluer au cours de ses premiers mois : d’un petit être encore sans défense naît un bambin plein d’énergie, qui fait courir ses parents – au sens propre du terme !

Voici, mois par mois, un aperçu du développement de votre enfant. Nous abordons différents domaines dans lesquels il progresse. Les tableaux indiquent ce qu’un bébé est généralement capable de faire à chaque âge. Votre enfant sera peut-être en avance dans certains domaines et un peu en retard dans d’autres. Ne vous inquiétez que s’il présente des retards notables dans tous les domaines – dans ce cas, consultez votre pédiatre.

Corps – Perception – Comportement social

1er mois

allongé de façon asymétrique avec la tête tournée sur le côté ; bras et jambes repliés ; soulève la tête brièvement ; réagit aux bruits forts par le réflexe de Moro ; poings souvent fermés – voit les contours nets à une distance de 22-25 cm, fixe brièvement les visages et objets ; ne distingue pas encore les sons répétitifs – le contact peau à peau est son principal moyen de communication ; s’exprime en pleurant

2e mois

soutient la tête quelques secondes ; bras et jambes plus détendus ; mains plus souvent ouvertes ; essais de préhension, tout le corps participe – suit des objets du regard, fixe plus longtemps ; réagit à différents sons – contact corporel toujours essentiel, sourire réflexe parfois, premiers sons : voyelles a/è, s’agite joyeusement lorsque maman lui parle

3e mois

tient la tête presque une minute, la tourne des deux côtés, s’appuie sur les avant-bras et le bassin ; le réflexe de Moro diminue ; les poings sont rarement fermés, porte les mains à son visage, observe ses doigts et joue avec – tourne la tête vers la source d’un son – sourit aux visages humains, émet des gargouillis

4e mois

s’appuie sur les avant-bras en position ventrale, saisit les objets à portée ; se retourne sur le côté ; apprend à attraper volontairement ; supporte du poids sur ses jambes si on le tient debout ; participe activement quand on le tire en position assise – explore tous les objets avec les mains et la bouche ; tourne la tête pour mieux voir ; ferme les yeux en cas d’objet soudain (réflexe de protection) – répète ses propres sons avec plaisir ; rit aux éclats – mais aussi angoisse du 3e mois ; reconnaît ses parents et frères/sœurs ; touche le visage de l’autre

5e mois

s’exerce à la position assise allongé sur le dos ; saisit volontairement les objets, les passe d’une main à l’autre ; n’attrape plus avec toute la main – cherche aussitôt la source d’un son – ne sourit plus automatiquement à tout le monde

6e mois

se retourne sur le ventre et sur le dos ; joue avec ses pieds ; attrape un objet à travers son corps ; jambes non fléchies lors d’essais de station debout – se tient souvent sur la pointe des pieds et saute ; s’assoit avec appui – met encore tout à la bouche mais observe aussi l’objet avant et après ; reconnaît son hochet à son bruit ; suit du regard un jouet qui tombe – distingue visages connus et inconnus ; babille en chaînes de syllabes ; accompagne ses activités de sons

7e mois

essaie de soulever ventre et fesses en position ventrale ; porte ses pieds à la bouche ; bonne préhension à deux mains ; tient un jouet dans chaque main ; s’assoit en s’appuyant sur ses mains en avant ; premiers déplacements en rampant – perçoit profondeur et hauteur : se penche pour voir un jouet tombé – commence à imiter ; regarde les étrangers avec méfiance ; continue à jouer bruyamment

8e mois

marche à quatre pattes ; s’assoit sans appui et atteint cette position seul ; pince avec le pouce et l’index ; tient debout sans effort si soutenu – cherche un jouet caché – écoute des voix ou de la musique un court instant – rejette certaines personnes sans raison apparente, établit un contact immédiat avec d’autres ; prononce des syllabes simples distinctement et les répète

9e mois

se hisse en position debout et s’y maintient en se tenant ; saisit d’une main ; lâche un jouet volontairement ; s’assoit droit – fouille dans des récipients – répond à son prénom ; distingue les émotions selon le ton de la voix et exprime lui-même de la joie ou de l’insatisfaction ; adore le jeu du coucou ; babille en chaînes de consonnes

10e mois

se déplace latéralement en tenant les meubles ; peut porter une cuillère à sa bouche ; tape deux objets ensemble ; étire le doigt et le pouce – s’intéresse aux détails – les explore avec l’index ; fait du bruit avec enthousiasme – connaît quelques mots ; imite les gestes ; répète les actions lorsqu’il est félicité ; commence à faire au revoir de la main

11e mois

maîtrise la pince pouce-index – tire vers lui un jouet attaché à une ficelle – identifie personnes et objets et commence à les nommer

12e mois

ramasse des objets plus grands à deux mains – retrouve un objet caché sous ses yeux – tend ses jouets à ses parents – jeux de politesse comme « s’il te plaît » et « merci »

Quels produits pour quel âge ?

Chez roba, nous proposons une collection de qualité de meubles, jouets et plus encore. Pour vous aider à accompagner le développement de votre enfant, voici quelques suggestions sur nos produits selon les âges.

Chambre d’enfant

Les bébés se sentent bien dans des espaces petits et confortables. Un tour de lit permet de réduire l’espace du lit. Un ciel de lit rend l’espace plus cosy. Certains de nos ensembles intègrent déjà des mobiles. Nos textiles donnent un charme enfantin à la chambre. Pour éviter un style trop bariolé, chaque parure est assortie à des matelas à langer, tapis de jeu, etc. Pensez à choisir des meubles fonctionnels et intemporels – toutes nos collections sont pensées ainsi.

Mais n’oubliez pas que votre enfant grandit vite – nos meubles sont donc conçus pour durer et s’adapter à chaque étape.

Accessoires bébé

Vous commencerez probablement à nourrir votre enfant avec des purées entre 4 et 6 mois. Pour les premières tentatives, un transat ou notre chaise haute Chill Up vous permet de garder les mains libres. Dès que l’enfant tient assis (vers 9 mois), il peut s’asseoir à table avec vous – dans une chaise haute adaptée. Un réducteur d’assise est alors bien utile – assorti à nos textiles. Après 18 mois, une table avec banc et chaise à sa taille lui fera plaisir, peu importe la pièce.

En déplacement ou au restaurant (dès 9 mois), les sièges rehausseurs pliables sont pratiques et faciles à emporter. Pour le change, nos sacs à langer avec matelas intégré sont indispensables – mieux vaut utiliser sa propre surface. Les bébés ont aussi besoin de chaleur corporelle – notre porte-bébé GO UP répond à ce besoin et peut être utilisé à la maison ou en promenade, quand bébé ne veut pas rester seul.

Quand bébé commence à se déplacer, il faut sécuriser la maison : bloque-prises, barrières pour escaliers et portes. Le parc offre un espace de jeu sûr, et avec un tapis assorti, il devient encore plus confortable.

Jouets

Dès 4 mois : exploration par la bouche ; dès 6 mois : exploration par les mains ; dès 8 mois : exploration visuelle. Offrez-lui des jouets de différentes tailles, formes, couleurs et textures : bois, plastique, papier, tissu, éponge, laine…

À partir de 8 mois : jeux de disparition (coucou, toboggan à billes…) pour développer la mémoire. Bébé commence aussi à utiliser les objets comme outils – par exemple tirer un jouet avec une ficelle.

Vers 9 mois : jeux de contenants (casseroles, gobelets, paniers…) avec eau, sable, marrons… Vers 15 mois : empilage avec cubes, gobelets, anneaux. Vers 21 mois : constructions horizontales (blocs, trains). Vers 30 mois : combinaisons horizontales et verticales avec blocs.

Vers 12 mois : jeu fonctionnel (cuillère, brosse, vaisselle, outils). À 15 mois : jeu représentatif (poupées, peluches). À 21 mois : séquences de jeu avec thème (repas, maison de poupée). À 30 mois : jeux de rôle – déguisements, poupées avec habits, poussette…

Les puzzles simples (formes à encastrer…) sont adaptés dès 21 mois, car l’enfant commence à classer et associer les objets par caractéristiques.

Feng Shui dans la chambre de bébé

Qu’est-ce que le Feng Shui ?

Le Feng Shui est l’art chinois de l’aménagement harmonieux de l’espace, qui peut déjà être utilisé positivement dans la chambre d’un bébé. Voici quelques conseils et inspirations pour concevoir un espace accueillant pour votre tout-petit.

Souvent, les futurs parents commencent à aménager la chambre de bébé avant la naissance, avec enthousiasme. Il est important de bien planifier cet espace pour que le bébé s’y sente en sécurité et épanoui dès ses premiers jours.

Disposer d’une chambre bien à soi favorise un premier détachement en douceur, essentiel au développement de l’enfant. Cela permet au bébé d’être reconnu comme une personne à part entière, avec ses propres besoins. Même si les parents restent souvent présents, ce territoire personnel renforce sa confiance en lui et son identité.

Le Feng Shui vise à éliminer les perturbations et à favoriser la libre circulation de l’énergie vitale, le Chi, dans l’espace et le corps. L’objectif est de créer un équilibre et un environnement harmonieux où l’enfant peut grandir sereinement. Le Feng Shui distingue l’aspect intérieur (la personne) et l’aspect extérieur (l’aménagement). C’est ce dernier que l’on peut optimiser dans la chambre de bébé.

De petits ajustements peuvent suffire à créer un environnement plus équilibré – et donc une vie plus harmonieuse pour ceux qui y vivent.

Les enfants ont une énergie naturellement vive – en termes Feng Shui : « Yang ». Ils n’ont donc pas besoin de couleurs trop vives, qui peuvent les surstimuler, surtout si d’autres éléments excitants s’ajoutent.

Ils sont aussi très sensibles à leur environnement. Par exemple, les arêtes vives ou coins pointus renvoient inconsciemment à un danger – ce qui provoque une tension constante. Un meuble aux bords agressifs placé près du lit peut perturber le sommeil de bébé. De plus, les objets rangés dans une étagère ouverte stimulent l’activité – alors que l’enfant devrait se détendre pour dormir.

L’aménagement contribue donc fortement à l’équilibre et au développement harmonieux de l’enfant.

Conseils :

La chambre devrait idéalement être carrée ou rectangulaire, et suffisamment grande pour permettre au bébé de s’épanouir librement.

Elle doit offrir un espace de jeu spacieux, car elle remplit de nombreuses fonctions : jouer, rêver, se cacher, apprendre, écouter de la musique, dormir… grandir heureux tout simplement.

Préférez une pièce lumineuse avec lumière naturelle. Évitez les pièces de passage.

Complétez la lumière du jour par un bon éclairage et des couleurs harmonieuses. Les pièces sombres, orientées au nord, sont moins adaptées car elles manquent d’énergie Yang, essentielle à la croissance.

Intégrez des éléments chaleureux : baldaquin, tissus doux, matières moelleuses. Créez une ambiance de nid protecteur.

Évitez de placer des meubles massifs à proximité du lit, car ils peuvent créer un sentiment d’oppression. Gardez au moins un mètre d’espace autour du lit.

Évitez les meubles encastrés dans la chambre de bébé. Privilégiez des meubles stables et sécurisés.

Choisissez des tons clairs ou chauds (ex. bois clair).

La pièce ne doit pas être trop stimulante. En dehors de l’espace de jeu, préférez des couleurs douces et joyeuses. Évitez les rouges intenses dans la zone de sommeil – ils perturbent le repos.

Les meilleures couleurs sont le jaune, le bleu, le vert tendre, le beige – toutes les couleurs naturelles ont un effet apaisant.

Placez la zone de jeux dans un endroit lumineux.

Si votre bébé semble agité, évitez les tons rouges stimulants.

Choisissez des motifs, tissus et jouets joyeux et non agressifs.

Évitez de placer le lit sous une fenêtre ou avec les pieds tournés vers la porte.

Enfin, il est très important d’impliquer l’enfant plus grand dans l’aménagement de son espace – car les enfants savent instinctivement ce qui leur convient et dans quel environnement ils se sentent bien.

Massage bébé

La massothérapie, c’est l’art de guérir par le toucher.

Le massage bébé est une méthode douce et accessible, idéale dès la naissance et surtout bénéfique pour les bébés prématurés. Durant la grossesse, le bébé a été bercé dans une chaleur rassurante. La naissance l’expose soudainement à une multitude de stimuli comme la lumière et le bruit. Le massage l’aide à passer en douceur du ventre de sa mère au monde extérieur.

Dès la naissance, le bébé apprend à connaître ses parents – leur odeur, leur voix, leur visage. Le massage bébé renforce la compréhension mutuelle et permet de créer un lien profond entre parent et enfant. C’est un dialogue silencieux d’amour qui peut devenir un outil de communication tout au long de la parentalité.

Les caresses douces favorisent une relation affective forte et ont un impact positif sur le développement global du bébé, tant physique que mental. Le massage développe la perception corporelle du bébé, améliore le bien-être, régule la respiration et la circulation. Il calme les enfants agités et stimule le cerveau via les nerfs de la peau. Médicalement, il améliore le sommeil et stimule la digestion et le système immunitaire – il soutient donc le développement global du bébé.

Conseils pour pratiquer le massage bébé

Le massage est un rituel familial qui peut être pratiqué par la mère, le père ou même un frère ou une sœur aîné(e). Prévoyez 10 à 20 minutes (quelques minutes suffisent pour les nouveau-nés). Choisissez un moment où bébé n’a ni faim ni sommeil. La pièce doit être à environ 25 °C. Utilisez de l’huile végétale pure (en magasin bio), réchauffée entre vos mains avant l’application.

Installez bébé sur vos cuisses, sur le dos. Adoptez une position confortable pour instaurer une atmosphère de détente partagée.

Le massage

Commencez dès le premier jour avec des caresses douces, puis adoptez des mouvements plus fermes (les chatouilles risquent d’énerver bébé). Les bébés aiment les gestes sûrs, cela leur donne un sentiment de sécurité. Important : toujours masser dans le sens opposé du cœur !

Commencez par le visage : des mouvements lents et symétriques des joues à partir du nez, puis de la racine des cheveux vers les tempes. Ensuite, passez tout le corps : des mains sur le front, glissez sur les joues, les épaules, bras, hanches et jambes, en pressant légèrement les membres vers le corps. Placez ensuite bébé sur le dos sur vos cuisses pour masser le ventre. Avec une main, glissez de l’épaule vers la jambe opposée, en alternant les côtés.

Pour le dos, placez bébé sur votre épaule ou en travers de vos jambes. Passez les mains lentement en travers du dos, puis du cou jusqu’aux pieds.

Massage des membres

Pour les mains et pieds : tenez une extrémité et massez avec le pouce de l’autre main du talon/palmier vers les orteils/doigts. Cela stimule la motricité fine, notamment chez les prématurés.

Pour les jambes : allongez bébé sur le dos. Tenez la cuisse avec une main, glissez-la jusqu’au pied, puis changez de main avant de relâcher. Alternez les mains sur chaque jambe.

Pour les bras : allongez bébé sur le côté. Tenez le bras par le haut, glissez jusqu’au poignet, puis alternez de main. Massez les deux bras de la même façon.

Le contact physique régulier est aussi bénéfique pour les parents, surtout au début. Respectez les signaux de bébé : s’il montre qu’il en a assez, arrêtez. S’il gazouille et sourit, vous êtes sur la bonne voie. Vous apprendrez vite ce qu’il aime ou pas. Plus que la technique, c’est la connexion émotionnelle et corporelle qui compte.

La bonne alimentation pour les bébés & enfants

Vous aimez cuisiner ? Oui ?! Mais quel est le meilleur pour votre enfant ? À quoi devrait ressembler une alimentation équilibrée ? Pour que le plaisir de cuisiner soit aussi sain, nous vous donnons dans cet article quelques conseils sur la nutrition des enfants. Dans notre guide, vous trouverez également des astuces utiles, des listes de contrôle et des recettes pour cuisiner avec les enfants.

Alimentation optimale pour les nourrissons jusqu’au 6e mois

Même si vous en avez assez de l'entendre : le lait maternel reste ce qu’il y a de mieux pour votre bébé dans les premiers mois. Il contient tous les nutriments importants ainsi que des anticorps contre les infections, par exemple des voies respiratoires. Les nourrissons à risque allergique élevé (si les parents ou un frère ou une sœur ont déjà des allergies) devraient être allaités jusqu'à la fin du 6e mois, car la muqueuse intestinale n’est pas encore totalement développée à cet âge, ce qui permet aux allergènes de pénétrer plus facilement par les aliments complémentaires et de sensibiliser le bébé.

Alimentation de la maman

Ne suivez pas de régime pendant l’allaitement. Vous transmettez des nutriments par le lait maternel. Votre corps a donc besoin de plus de vitamines, minéraux et énergie. Mangez des portions supplémentaires de produits laitiers (200-250g), viande maigre (40g), pain complet (1 tranche), riz ou pâtes (1 cuillère cuite) ou 1 petite pomme de terre, flocons d’avoine (1 cuillère), légumes ou salade (150g), fruits (100g). Buvez au moins 2L par jour : eau minérale, jus de fruits/légumes dilués, tisanes non sucrées.

Si vous ne pouvez ou ne souhaitez pas allaiter six mois, utilisez du lait infantile (lait de vache modifié pour les nourrissons). On distingue les laits de départ et les laits de suite. Les laits « Pre » sont les plus proches du lait maternel. Ils sont liquides et rassasient moins que ceux contenant de l’amidon. Selon l’Institut de recherche en nutrition infantile de Dortmund (=fke), les bébés ne peuvent pas être suralimentés avec ces laits. Les laits « 1 » sont plus épais et rassasient davantage, car ils contiennent un peu d’amidon. Respectez les instructions d'emballage pour éviter la suralimentation. Dès le 5e mois, vous pouvez passer à un lait de suite, mais ce n’est pas obligatoire, car tous les laits infantiles contiennent les vitamines et oligoéléments nécessaires. Il ne faut donc pas enrichir le lait avec du jus, des fruits ou des flocons d’avoine. Les bébés à risque allergique élevé (cf. plus haut) ne doivent recevoir que des laits hypoallergéniques (H.A.). Les nourrissons en bonne santé n'ont pas besoin de boire autre chose pendant les 4 à 6 premiers mois. En cas de forte chaleur ou de fièvre, donnez simplement de l’eau bouillie.

Le temps de la première purée

Alimentation des bébés de 4/6 à 12 mois : le lait seul ne suffit plus pour couvrir tous les besoins. C’est le moment de commencer les aliments complémentaires. Commencez avec une purée de carottes – son goût sucré plaît aux bébés. Remplacez d’abord un repas lacté (par ex. le déjeuner) par une purée : 90g de légumes (carottes, fenouil, chou-rave, chou-fleur, brocoli, épinards), 40g de pommes de terre, 20g de viande maigre, 30ml de jus de fruit riche en vitamine C/eau. Ne salez pas la purée, les bébés préfèrent les goûts fades. Vous pouvez aussi choisir des petits pots industriels, contrôlés et enrichis en iode. La viande est importante car le stock de fer diminue à partir du 5e-7e mois. Si vous souhaitez éviter la viande, préparez une purée légumes-pommes de terre-céréales à base de 90g de légumes verts, 40g de pommes de terre, 10g de flocons d’avoine ou de millet, 30ml de jus de fruit riche en vitamine C, 20ml d’eau, 10g de beurre.

Dès le 6e mois, vous pouvez introduire une deuxième purée le soir, par ex. une purée lait-céréales : 200ml de lait entier (3,5% MG), 20g de flocons complets, 20ml de jus d’orange pur (pas de nectar). Évitez le « lait de grains frais » ou la boisson « Kokkoh » pour des raisons sanitaires. Les purées industrielles sont meilleures si elles ont peu d’ingrédients.

À partir du 7e mois, introduisez une purée fruits-céréales sans lait pour le goûter. Vers 10 mois, votre enfant peut manger comme les grands, boire à la tasse et manger du pain. D’abord en purée, puis, vers 12 mois, écrasé à la fourchette.

À savoir sur la nourriture des bébés

Les ingrédients des purées industrielles sont classés du plus au moins abondant. Les bébés n’aiment pas trop de changement – leur digestion a besoin de s’adapter aux nouvelles saveurs. Introduisez donc les nouveaux ingrédients progressivement. Évitez le yaourt et le fromage blanc avant 1 an (trop de protéines). Pas plus d’un œuf dur par semaine. Pas de miel avant 1 an (risque bactérien). Le lait de vache est interdit comme substitut du lait maternel la première année – trop de protéines et minéraux, pas assez d’acides gras essentiels. Une purée peut néanmoins être préparée avec du lait entier (cf. plus haut).

Alimentation optimale dès 1 an

Les jeunes enfants peuvent manger comme les adultes. Pas besoin de produits spéciaux. Le fke recommande une alimentation équilibrée incluant tous les groupes alimentaires – même les sucreries, en quantité raisonnable. Voici la « ration mixte optimisée » pour les enfants jusqu’à 6 ans, qui couvre tous les besoins et prévient les maladies de civilisation (HTA, maladies cardio-vasculaires, ostéoporose, goutte).

Ration mixte optimisée pour enfants de 1 à 6 ans

Aliments recommandés – Quantité – Par jour/semaine

En grande quantité – aliments d’origine végétale

Boissons 600-800 ml/jour

Pain, céréales 80-170 g/jour

Pommes de terre, pâtes, riz 80-120 g/jour

Légumes 100-180 g/jour

Fruits 100-180 g/jour

Modérément – produits d’origine animale

Lait, produits laitiers* 300-350 ml ou g/jour

Œufs 1-2/semaine

Poisson 50-100 g/semaine

Viande, charcuterie 30-45 g/jour

Avec parcimonie – aliments riches en graisses

Margarine, beurre, huile 15-25 g/jour

Aliments tolérés (max. 20% des apports énergétiques)

Gâteaux, sucreries : max. 50 g/jour

Confiture, sucre : max. 10 g/jour

*100 ml de lait = env. 15g de fromage à pâte dure ou 30g de fromage à pâte molle

Vitamines

Les vitamines sont indispensables à une croissance saine. Voici un aperçu des vitamines et de leurs sources :

Vitamine – Sources

Vitamine A : foie, huile de foie de morue / Bêta-carotène : carottes, légumes jaunes/orangés

Vitamine D : margarine, champignons, poissons gras (anguille, hareng, flétan, saumon)

Vitamine E : légumes verts, huiles végétales (tournesol, maïs, noix)

Vitamine K : légumes verts, jaune d’œuf, poulet, beurre

Vitamine B1 : germes de blé, légumineuses, porc

Vitamine B2 : lait, œufs, poissons, champignons

Vitamine B6 : bananes, haricots, lentilles, soja, foie, avoine

Vitamine B12 : foie, reins, œufs, fromage, poissons

Vitamine C : tous fruits/légumes, en particulier agrumes, kiwi, poivron, argousier

Niacine : viande, poisson, noix, légumineuses

Acide pantothénique : levure, légumineuses, cacahuètes, jaune d’œuf, foie, pastèque

Acide folique : levure, foie de bœuf, choux de Bruxelles, chou vert, germes de blé, jaune d’œuf, soja

Biotine : foie, jaune d’œuf, cacahuètes, soja, riz complet, son de blé

Une alimentation végétarienne peut-elle être optimale ?

Une alimentation végétarienne équilibrée couvre les besoins de tous les âges et prévient les maladies. Seul l’apport en fer est critique, car le fer végétal est mal absorbé. Il est amélioré par la vitamine C. Combinez aliments riches en fer et en vitamine C : muesli avec jus d’orange, pain complet + crudités. Exemples :

Aliments – Fer (mg/100g) – Vitamine C (mg/100g)

Faible biodisponibilité – Pour améliorer :

Millet 6,9 – Poivron cru 121

Germes de blé 8,5 – Brocoli cuit 90

Flocons d’avoine 5,4 – Choux de Bruxelles 85

Riz complet 3,2 – Chou-fleur 49

Pain complet 2,0 – Chou-rave 63

Épinards cuits 2,9 – Épinards cuits 29

Mâche 2,0 – Mâche 35

Lentilles cuites 2,1 – Tomate crue 19

Pistaches 7,3 – Kiwi 46

Graines tournesol 6,3 – Fraises 63

Amandes 4,1 – Oranges 49

Bonne biodisponibilité – moins utile :

Bœuf 2,1 – Pomme, banane 12

Porc 1,0

Volaille 0,7

Poisson 0,6

Une alimentation strictement végétalienne (sans produits animaux, lait, œufs) est à proscrire pour nourrissons, enfants, adolescents, femmes enceintes et allaitantes. Consultez un pédiatre !

Quantité et fréquence des repas chez l’enfant

Les enfants d’âge préscolaire peuvent manger comme les adultes. Évitez aliments très gras, épicés, rôtis. Leur énergie s’épuise vite, donc 5 repas quotidiens + boisson. Le fke propose 3 pyramides nutritionnelles illustratives.

Aliments pour enfants

Différence entre aliments pour tout-petits (1-3 ans, soumis à réglementation stricte) et pour enfants (dès 3 ans). Ces produits : yaourts, fromages, tartinables sucrés/salés, barres, céréales, boissons enrichies, plats préparés. Ils ne sont pas meilleurs ni plus nutritifs. Souvent trop sucrés ou gras, chers, inutiles. On peut les éviter sans souci.

Quand manger rend malade

Surpoids vs sous-poids :

Le surpoids (obésité) résulte d’un apport énergétique excessif. Il augmente les risques de maladies (HTA, diabète, AVC, goutte). Classification selon l’IMC :

IMC kg/m²

Obésité I : 30,0 - 34,9

Obésité II : 35,0 – 39,9

Obésité sévère : ≥ 40

Le sous-poids découle d’un apport énergétique insuffisant. Cela cause carences, anorexie ou boulimie. L’OMS fixe l’IMC seuil à 20.

PEKiP - Jeux de mouvement pour les tout-petits

Qu’est-ce que le PEKiP ?

PEKiP signifie Programme Parents-Enfant de Prague. Il a été conçu pour les bébés pendant leur première année et s’adresse aux nourrissons dès la 4e ou 6e semaine. PEKiP est principalement un cours de groupe pour les parents intéressés avec leur bébé, mais peut aussi être facilement réalisé à la maison.

Les bébés sont stimulés par le jeu avec divers matériaux – y compris faits maison – pour encourager leurs mouvements, par exemple avec un ballon sur lequel ils peuvent donner des coups de pied et qui bouge ensuite. Ces matériaux favorisent différents sens : l’ouïe avec des objets sonores, le toucher avec différentes textures, ou encore l’équilibre grâce aux mouvements sur le ballon. Pour une plus grande liberté de mouvement et une expérience tactile intense (y compris le contact peau à peau avec les parents), les activités se font sans vêtements.

PEKiP permet aux parents de passer consciemment du temps avec leur bébé, de l’observer de près, d’essayer de nouveaux jeux avec lui – d’être son partenaire de jeu.

Le PEKiP a été développé dans les années 1970 par Christa et Hans Ruppelt. Il repose sur les stimulations motrices et sensorielles élaborées par le psychologue Dr. Jaroslav Koch à l’Institut pragois pour la mère et l’enfant dans le cadre de ses recherches sur la privation.

Suggestion de lecture

« Stimuler bébé en jouant avec le programme parents-enfant de Prague » d’Anne Pulkkinen est un excellent livre illustré expliquant comment pratiquer le PEKiP à la maison. Idéal pour les parents ne pouvant suivre de cours PEKiP à proximité.

Liens utiles

www.pekip.de :

Vous y trouverez toutes les informations sur le PEKiP, y compris les explications des fondateurs. Vous pouvez aussi y rechercher un groupe PEKiP proche de chez vous.